Moto fourchette et sac à dos

Corse 2009 J5




Après un super petit déjeuner (une fois de plus, vous me direz), on quitte sans regret Ghisonaccia. La route est d’abord totalement rectiligne la D344. Si si c’est possible ! Puis d’un coup, comme souvent en Corse, la montagne arrive : Le défilé de L’Inzecca, dans un premier temps, puis dans un second temps défilé des Strettes. La D344 se mue en un serpent qui se glisse jusqu’à Ghisoni Et nous aussi par la même occasion. Ce petit village lové dans la forêt à 670 mètres d’altitude nous offre via une Epingle à droite serrée, la D69. Celle-ci va nous conduire tout droit au… 7ème ciel ! Non au col de Sorba à pas moins de 1311 mètres.



La route eut été parfaite, paysage à se damner : la forêt par moment obscur se dégarnie progressivement pour laisser place à la roche. Parfaite si des travaux, absolument pas signalés (comme d’habitude en Corse) ne nous avaient pas tout simplement coupés la voie, et mis en relation étroite et privilégiée avec un bulldozer ! Le tout sans aucun parapet bien sur, sinon ce n’est pas drôle ! Même pas Morts, pas peur (euh là je mens). On repart avec collée à nos basques une vielle guimbarde de l’est : pas d’arrêt photo sous peine de se les trainer tout le col ! D’un coup ma tendre passagère me dit « tiens un hélico » telle une blonde, je regarde en l’air ; grave erreur nous étions au dessus de lui !!! Pour ma part, je bosse face à une hélistation, je vois des hélicos tous les jours ; eh bien c’est la première fois qu’en moto je passe au dessus d’un !!! Grand moment.

 


Arrivés en haut, c’est incroyable, le paysage à l’ouest est radicalement différent, aride, descente plaisante. On rejoint la N193 qui nous conduit dans ses grands lacets jusqu’à Corte : excellent bitume, bonne visibilité donc grand pied. Je le redis le PARADIS du MOTARD c’est en Corse. On se balance de droite à gauche avec un plaisir rarement atteint sur le continent. La Street est parfaite dans ces conditions, et nous aussi bien sur : pilotage à la pointe (mes chevilles enflent), passagère idéale (si si) :
Elle aurait même tendance à anticiper les virages : aï ! Recadrage à la pause, c’est moi le patron !!! (Non je rigole). Corte c’est beau, mais trop de randonneurs, ça nous rappelle qu’on à un bâteau à prendre (ou qu’on n’est pas sportifs ?!) ; bref après le traditionnel pipi-café, on repart sur la N197, direction le nord : moins de virages, plus de camions, merde ça sent le retour, snif

 


On bifurque à gauche (vers l’ouest) sur l’ancien tracé de la Nationale 197. Et là retour en Corse tout petits virages, bitume approximatif !









La Navaccia nous accompagnent jusqu’au col de San Colombano 692 Mètres : Bienvenue comme ils disent !!!



Descente sur Belgodère, les Agriates ne sont pas loin, on les admire, encore et toujours…



















Une fois de plus, les vaches ne sont pas loin (pour ne pas dire qu’elles sont tout près).





 
Lozari, on retrouve la Mer et ses couleurs enchanteresses.




puis l’Ile-Rousse et sa Baie à tomber à terre :



on se baigne une dernière fois en Corse (pour cette année).






Ballade dans les ruelles colorées de la ville et attendant le Pu… de bâteau de retour.











Le bâteau qui nous rappelle que la fin est proche...













dernier farniente au bord de la ligne de chemin de fer...







Allez une dernière glace pour la route (derrière la glace, c’est vraiment la Mer…).

En attendant l’embarquement : discussions entre motards, et inspections du matos : Un pneu qui a bien bossé cette semaine!!!






La vue sur le port est sympa du bâteau, mais elle nous rappelle qu’on s’en va…







Derniers couchés de soleil… La tristesse se lit sur tous les visages, hormis un GO du Club qui repart chez lui, intarissable sur les curiosités du coin : grand merci à lui. Pleins d’infos, pour l’an prochain, car c’est sûr ! ...













Corse prépare toi on revient en Juillet 2010 (en famille).













04/08/2011
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