Moto fourchette et sac à dos

Corse 2009 J2

Petit Déjeuner face la piscine de l’hôtel, et départ de Calvi sous un soleil radieux. 4 Kms et déjà une pause photo.
 

La pointe de la Revellata est magnifique à cette heure du jour






On longe la côte par la D81b, c’est génial, sauf que d’un coup (on ne s’y fait pas) la route disparait au profit d’une succession de bosses et de trous sans fin. Et en plus ce n’est même pas large. Par chance le, trafic routier n’est pas intense en Septembre.

Le paysage change, notamment la couleur de la roche mais la mer est toujours à portée.









Bocca Serria, on quitte la côte pour quelques kms. On la retrouve à Crovani et sa baie.



On monte le Bocca Bassa, c’est vraiment chouette. Le ciel se couvre, le bleu devient gris…
On quitte vraiment la mer, en rejoignant la D81 à Olmo.


On attaque alors la montagne par le col de la Palmarella. L’ascension est superbe, route large (pour la Corse) le bitume est présent (donc lisse) : on se fait plaisir. Oups une goutte ! Tiens une deuxième, puis une troisième, il pleut.
Nous quittons la Haute Corse mouillés pour mieux arriver en Corse du Sud trempés !!!
La descente se fait péniblement sous la pluie battante avec des hydrocarbures moussant sur la route (résultat de 3 mois et ½ sans pluie et de quelques milliers de touristes).
Dans l’ascension du Col de la Croix la pluie ne suffisant manifestement pas, le tonnerre nous rejoint bientôt; et là on n’est pas fier. Vous avez-déjà essuyé un orage en montagne sur votre bécane ?
« Orages, au désespoir, aux averses ennemies ! »
Au sommet du Col, le trouillomètre est à Zéro, il s’agit d’échapper aux nombreux éclairs qui s’abattent autour de nous avec fracas. Bien sûr on est au milieu de rien sinon ce n’est pas drôle !
Arrêt à Osani : 12 maisons, 10 fermées.
Notre refuge s’y trouve : Un « Hôtel-bar-restaurant », enfin je cite la pub, parce qu’honnêtement, on ne peut parier que c’est le cas. En 2 minutes (si si) nous comprenons que nous n’étions pas trempés jusque là. Maintenant c’est fait. Il nous faut encore éviter les 10 cm d’eau qui tombent sur la route en pente.
Enfin on y est : au chaud et au sec. On explique à notre hôte que l’on repartira dès qu’il ne pleuvra plus (il pourra donc nettoyer sa salle qu’on a comme qui dirait «salopée»).
Et là le corse, nous explique (les lèvres bougent mais sans ouvrir la bouche) que ce sera comme ça toute la journée.
Nous repartons donc sous la pluie : Voilà pourquoi vous ne verrez aucune photo du Magnifique Golf de Porto ni des Calanches de Piana, et nous, on dit adieu à la plage d’Arone où nous devions passer l’AM. .




C’est quand nous comprenons que nous sommes en train de sécher (si si), que le second orage s’abat sur nous : c’en est trop ! Cargèse sera notre refuge.
On s’est « seulement » évertué à éviter les coulées de boue, les rochers qui se sont détachés de la montagne les flaques d’eau (les mares). On arrive quand même à pourrir un couple en Harley dans une descente de col. Ma chérie tu peux être fier de nous, on était à fond je lui ai fait l’exter (tu ne pouvais pas voir vu les trombes d’eau) : Instants Magiques !!! Le mouillé c’est dans la tête je le savais…
En vrai : je devais être au moins à 30 Km/h, et lui pour aller moins vite, il ne lui restait plus que la marche arrière.
J’ai prié Sainte Gamelle, et elle nous a entendu : Nous arrivons à Cargèse saints et saufs : chutes de pierres et glissements de terrains n’ont pas eu le dessus.


Je n’en peux plus, je n’arrive même plus à descendre de la moto. On jette nos affaires à l’hôtel (www.torracia.com), on passe au sec (merci le top case) et après un repas chaud on décide (pas le choix) de tout passer au sèche linge. On stresse pour les jeans kevlar et les gants, mais ça passe. Comme quoi, les étiquettes qui disent qu’il ne faut pas… ???
Si Cargèse est notre refuge pour la nuit, la laverie est notre occupation de l’AM.


Cargèse c’est plutôt sympa quand il ne pleut pas.
Dès que le soleil est de retour la vie reprend le dessus les rues s’emplissent. Nous en profitons pour faire un tour à pieds, entre le port et les Eglises, super ballade.
Tiens d’ailleurs, notre couple en Harley, un rien moqueur (vexé que sais-je?!) nous glisse en passant qu’il « Faudrait vous acheter des combin’ de pluie !!!» (ils sont secs, eux).






Figues de barbarie en pagaille




Le port de Cargèse :

Apprenant de nos erreurs, nous décidons que dès le lendemain nous achèterons des combin de pluie à Ajaccio.
Et on sait jamais vu le ciel, il faut mieux être prudent :


Le resto du soir est mémorable : portions monstrueuses, produits super frais, prix contenus et digestif local offert : j’aime la Corse (surtout le Brocciu).
Bilan du jour : 106 Kms à 36 km/h de moyenne si si !!!Corse 2009 J3













04/08/2011
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